Apprenez à bien mesurer la cyber-résilience de votre entreprise

Supposons que vous faites une demande de prêt. L’un des critères importants requis pour obtenir une confirmation est la cote de crédit. Plus celle-ci est élevée, plus vous avez de chances d’obtenir un prêt.

De même, imaginez que vous vendez un produit sur un site web. Les acheteurs potentiels jugent la qualité de votre produit sur la base des critiques ou des évaluations reçues d’autres clients. Plus les évaluations sont élevées, plus les chances d’acheter vos produits ou services sont grandes.

Et si ces systèmes d’évaluation n’existaient pas ? L’idée même de ne pas les avoir est inquiétante. Ce type de processus d’évaluation s’applique également aux opérations informatiques d’une entreprise. L’absence de système d’évaluation du risque des systèmes informatiques d’une entreprise peut être désastreuse.

Alors que les organisations se concentrent davantage sur l’extensibilité des opérations en adoptant le cloud computing, elles négligent souvent de quantifier les risques liés à ce processus et la capacité de leur architecture informatique à gérer ces menaces.

Les scores de risque cybernétique aident à évaluer le degré de résistance au risque des entreprises, sur la base duquel des décisions pertinentes peuvent être prises. Les organisations doivent fréquemment évaluer leur posture de sécurité et noter les actifs critiques en fonction du risque encouru. Les actifs ayant un score de risque élevé doivent être surveillés de près pour éviter les menaces potentielles.

Une fois que tous les actifs ont été évalués individuellement, sur la base de la posture de sécurité de l’organisation, le score de risque cybernétique peut être déterminé.

 L’obligation d’évaluer la cyber-résilience de votre entreprise  

Toute organisation devra un jour ou l’autre partager des données et collaborer avec d’autres organisations, pour des raisons commerciales. Lors de l’évaluation des différentes opportunités, les risques informatiques sont l’un des derniers paramètres pris en compte. Cependant, cela ne devrait pas être le cas vu l’augmentation du nombre d’attaques extérieures qui se produisent actuellement.

Les scores de risque aident également une organisation à prendre des décisions cruciales lorsqu’elle s’engage dans un accord opérationnel avec une autre organisation. Par exemple, pour répondre aux exigences de la chaîne d’approvisionnement, l’organisation A, une grande entreprise, conclut un partenariat stratégique avec l’organisation B, une société de logistique.

Alors que A dispose d’une solide position en matière de cybersécurité, B est une entreprise plus petite qui ne dispose pas d’une stratégie de sécurité appropriée. Maintenant, avec cette alliance, A s’est mis dans une position où un attaquant peut tirer profit des vulnérabilités qui existent dans le réseau de B pour accéder à son plus grand réseau.

C’est là qu’un score de risque cybernétique devient important. Si B avait mis en place un score de risque cybernétique, A aurait pu évaluer le degré de défense contre une attaque survenue à la suite de la collaboration. Le score de risque cybernétique est un critère crucial pour déterminer s’il faut ou non conclure un accord de coopération.

Les récents incidents de sécurité, tels que la violation de la sécurité de Saudi Aramco l’année dernière et celle de Toyota cette année, montrent l’importance d’établir un score de risque cybernétique pour évaluer la position de sécurité des organisations.

 Sources contribuant au score de risque cybernétique 

La découverte des actifs informatiques qui contribuent au score de risque est essentielle à la notation de ce dernier. Bien que chaque actif dans le périmètre du réseau de l’organisation contribue à une certaine quantité de risque, voici quelques-unes des sources de données importantes qui peuvent avoir un impact majeur sur le score de risque.

– Cloud : Le cloud computing a certainement révolutionné la façon dont les organisations travaillent. L’évolutivité et les capacités de partage des ressources du cloud ont impressionné les organisations. Cependant, le cloud apporte avec lui une quantité énorme de risques cybernétiques compte tenu de la complexité de la configuration et de l’utilisation des capacités du cloud.

– Les périphériques au sein du réseau : Bien que la plupart des entreprises fournissent les ressources informatiques nécessaires, certaines d’entre elles encouragent les utilisateurs à apporter leurs propres dispositifs. Cela augmente certainement le risque associé. De plus, la plupart des employés ignorent souvent les mises à jour de sécurité qui apparaissent même dans les systèmes fournis par leur société.

– Les tiers : L’externalisation est devenue l’option de choix pour les entreprises qui gèrent des activités commerciales périphériques telles que la logistique et le stockage de données. Alors que celles-ci renforcent souvent la sécurité de leur réseau, elles ne parviennent pas à évaluer le niveau de sécurité de leurs partenaires. Ainsi, les risques liés aux tiers ont considérablement augmenté ces derniers temps.

– Serveurs : Les serveurs sont souvent la proie de cyberattaques internes et externes. La surveillance des serveurs doit être la priorité des organisations lorsqu’elles évaluent les risques.

Un pas de plus vers une meilleure gestion des risques 

L’industrie informatique a prouvé à maintes reprises la nécessité d’établir un score de risque cybernétique. Les cyberattaques évoluant de jour en jour, et compte tenu du nombre de nouvelles techniques d’attaque adoptées pour exploiter les réseaux, les entreprises doivent veiller à évaluer régulièrement leur posture de sécurité et à noter les vulnérabilités qui existent au sein de leur réseau. À long terme, cela les aidera, ainsi que les autres organisations qui cherchent à tisser des relations ; et garantira que le risque encouru est bien dans les limites de leur niveau de tolérance au risque.

 

Source : Cyber risk score: Learn how to quantify your organization’s cyber resilience