En 2025, le cloud n’est plus une option, mais une nécessité. Que ce soit pour stocker des données, héberger des applications ou collaborer à distance, les entreprises dépendent massivement de cette technologie. Pourtant, avec cette dépendance accrue viennent des risques grandissants. La sécurité du cloud est une priorité absolue. Une faille peut entraîner des fuites de données, une perte de confiance des clients et des sanctions financières.

Dans cet article, nous explorons cinq erreurs fréquentes qui menacent encore les organisations en 2025, et surtout, comment les corriger avec des solutions pragmatiques. Prêt à sécuriser votre cloud comme un pro ?

 1. Négliger les Configurations des Services Cloud : La Porte Ouverte aux Pirates 

L’erreur : En 2025, les plateformes cloud (AWS, Azure, Google Cloud) offrent des centaines de paramètres configurables. Mais beaucoup d’entreprises oublient de les vérifier, laissant des bucket S3 publics, des bases de données non protégées ou des API exposées. Résultat ? Des failles exploitables en quelques clics.

En 2020, Pfizer a subi une fuite de données à cause d’un stockage cloud mal configuré. Les données étaient accessibles… sans mot de passe (source).

La solution ? Automatisez ! Utilisez des outils comme ManageEngine Cloud Security Plus pour scanner en temps réel les configurations risquées. Activez également les recommandations de sécurité natives (ex : AWS Security Hub) et formez vos équipes aux bonnes pratiques.

 2. Sous-estimer la Gestion des Accès : Le Danger des Permissions Trop Larges 

L’erreur : « Tout le monde a accès à tout »… Une philosophie dangereuse en matière de sécurité cloud essentielle. En 2025, les attaques par compromission de comptes (phishing, vols d’identifiants) explosent. Si un employé mal intentionné – ou simplement négligent – a des droits trop étendus, le risque est maximal.

Imaginons un employé dans une PME qui reçoit un e-mail urgent apparemment envoyé par son « directeur », lui demandant d’agir immédiatement. En faisant confiance à l’expéditeur, l’employé clique sur un lien contenu dans l’e-mail, ce qui le mène vers un site malveillant et entraîne une infection par un logiciel malveillant. Grâce à ses permissions d’administrateur, le malware accède à des fichiers critiques, et l’employé, sans s’en rendre compte, les supprime accidentellement. Ce qui a commencé comme une simple erreur humaine se transforme en catastrophe en raison des permissions administratives, amplifiant ainsi l’impact de l’incident.

La solution? Adoptez le principe du moindre privilège (PoLP) avec des outils comme ManageEngine PAM360. Limitez les accès au strict nécessaire, utilisez l’authentification multifacteur (MFA) et auditez régulièrement les droits. Par exemple, un développeur n’a pas besoin d’accéder aux données financières !

 3. Oublier de Mettre à Jour les Politiques de Sécurité  

L’erreur : Votre politique de sécurité date de 2020 ? C’est comme utiliser une carte routière obsolète pour un voyage en 2025. Les réglementations (RGPD, NIS 2) et les menaces (ransomwares, IA offensive) évoluent constamment. Ignorer ces changements, c’est s’exposer à des failles juridiques et techniques.

La solution ? Réalisez un audit annuel de vos politiques. Alignez-vous sur des frameworks reconnus comme le RGPD ou ISO 27001. Avec ManageEngine Log360, surveillez les activités suspectes et ajustez vos règles en conséquence.

 4. Ignorer le Chiffrement des Données : La Confiance Aveugle dans les Fournisseurs 

L’erreur : « Mon fournisseur cloud s’occupe de tout »… Grave erreur ! Même si AWS ou Azure protègent leurs infrastructures, la sécurité cloud essentielle repose aussi sur vous. Sans chiffrement des données sensibles, vos informations restent vulnérables aux interceptions et aux fuites, que ce soit en transit ou au repos. .

L’exemple parlant : en novembre 2024, les données médicales de plus de 750 000 personnes ont été mises en vente après une cyberattaque ciblant un hôpital français. Ces informations comprenaient des détails sensibles tels que des allergies et des symptômes des patients.

La solution : Chiffrez systématiquement avec des protocoles comme AES-256 ou TLS 1.3. Utilisez des solutions de gestion des clés (ex : Azure Key Vault) et formez vos équipes aux bonnes pratiques.

 5. Négliger la Préparation aux Incidents : « On verra quand ça arrivera » 

L’erreur : Croire que « ça n’arrive qu’aux autres » est une stratégie perdante. En 2025, les cyberattaques sont inévitables. Un plan de réponse clair est essentiel. Qui fait quoi ? Comment restaurer les données ? Sans cela, c’est le chaos assuré.

Par exemple, l’université Paris-Saclay a subi une cyberattaque par rançongiciel le 11 août 2024, entraînant une rentrée universitaire dans des conditions difficiles, avec des services informatiques à l’arrêt et des solutions alternatives mises en place pour le travail.

La solution : Élaborez un plan de reprise d’activité (PRA) avec ManageEngine RecoveryManager Plus. Testez-le via des simulations, stockez des backups hors ligne et désignez un responsable de crise.

En 2025, sécuriser son cloud ne se résume pas à acheter un outil magique. C’est une démarche proactive, basée sur des bonnes pratiques humaines et technologiques. En évitant ces 5 erreurs, vous réduirez considérablement vos risques et protégerez ce qui compte le plus : vos données, votre réputation et vos clients.

Chez ManageEngine, nous croyons en une sécurité cloud essentielle accessible à tous. Découvrez nos solutions ici et transformez vos faiblesses en forces.

Et vous, quelle est votre première action pour sécuriser votre cloud cette semaine ?