Les cybermenaces deviennent de plus en plus effrontées au fil du temps et, soyons réalistes, sans un cadre Zero Trust solide, votre organisation n’a rien à faire dans ce combat. Bien que ce concept gagne en popularité, cela ne fait que soulever des questions quant à savoir si elle est appliquée correctement et si ces organisations ont une bonne compréhension de ce qu’implique le cadre Zero Trust.

Zero Trust vous permet d’être productivement paranoïaque à l’égard de vos actifs numériques. Si votre organisation a mis en place des restrictions pour le personnel de bas niveau alors que le PDG peut accéder aux données sur un coup de tête, alors vous ne faites pas du Zero Trust une bonne chose.

Ne jamais faire confiance, toujours vérifier

Qu’il s’agisse d’un employé ou d’un tiers extérieur à l’entreprise, la mise en œuvre d’une approche Zero Trust vous incite à pécher par excès de prudence et à exiger des utilisateurs qu’ils gravissent l’échelle de la confiance. Bien qu’il s’agisse d’un concept facile à suivre sur le papier, il y a de fortes chances que vous ayez été induit en erreur par les interprétations incomplètes ou erronées d’autres organisations au sujet du Zero Trust, ou que vous ayez été mal informé.

En 2023, moins de 1 % des organisations auront mis en œuvre un cadre Zero Trust complet, ce qui pourrait être dû en partie à la désinformation qui l’entoure. Heureusement, chez ManageEngine, nous sommes là pour dissiper trois mythes et idées fausses sur la confiance zéro afin de dissiper tous les doutes dans votre esprit.

 1. Seules les grandes entreprises ont besoin de Zero Trust 

Il est compréhensible de penser que seules les grandes entreprises doivent mettre en œuvre Zero Trust, car elles ont de nombreux utilisateurs ayant accès à de grands volumes de données, ce qui crée une plus grande surface d’attaque. Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Si votre organisation traite des données sensibles et que plusieurs utilisateurs ont besoin d’accéder à ces données, vous pouvez bénéficier d’un cadre Zero Trust.

Toute entreprise ayant une présence en ligne doit disposer d’une solide infrastructure Zero Trust. La popularité récente du modèle de travail hybride renforce cette exigence en raison de l’élargissement du périmètre de sécurité de l’organisation qui en résulte, ce qui se traduit par une vulnérabilité accrue aux menaces. Zero Trust est le fossé qui entoure la forteresse de cybersécurité de votre organisation, abaissant le pont-levis pour les seuls utilisateurs vérifiés et donnant ainsi à votre organisation une couche supplémentaire de sécurité.

 2. Zero Trust, ça ne se fait qu’une seule fois 

Il est facile de se laisser convaincre par l’idée qu’une fois que vous avez mis en œuvre Zero Trust dans votre organisation, vous êtes en sécurité et aucune action de suivi n’est nécessaire de votre côté. Il s’agit d’un cadre de sécurité continu qui s’articule autour de l’idée “ne jamais faire confiance, toujours vérifier”. Cela signifie que vous devez constamment surveiller et mettre à jour les politiques de sécurité, les contrôles d’accès et les mécanismes d’authentification de votre organisation afin de traiter et d’atténuer les nouvelles vulnérabilités et les nouveaux vecteurs d’attaque. Les cybermenaces évoluent constamment et nous devons toujours être à l’affût de nouveaux moyens de rester en sécurité.

 3. Je n’ai pas besoin d’autres mesures de cybersécurité si j’ai Zero Trust. 

Zero Trust n’est pas une solution unique pour tous vos besoins en matière de cybersécurité. La mise en œuvre d’un cadre de Zero Trust n’élimine pas la nécessité d’autres mesures de cybersécurité, telles que les pare-feu ou les logiciels antivirus. L’objectif de Zero Trust est de compléter et d’améliorer votre stratégie de sécurité existante tout en ajoutant une couche supplémentaire de protection centrée sur la vérification continue et l’accès avec le moins de privilèges possible. En outre, il est essentiel de se rappeler que Zero Trust ne traite que les menaces impliquant l’accès et les identités des utilisateurs, alors qu’une multitude d’autres types de cyberattaques, telles que les logiciels malveillants, les attaques DDoS et les attaques de phishing, ne peuvent pas être atténuées par un cadre Zero Trust.

D’après ce que nous avons recueilli, Zero Trust est un état d’esprit qui continue à se développer, à évoluer et à s’adapter afin d’aider les organisations à rester préparées à des vecteurs d’attaque en constante évolution. Le rapport Gartner® cité plus haut suggère également que d’ici 2026, le pourcentage d’entreprises disposant d’une infrastructure Zero Trust complète passera à 10 %. Afin d’atteindre un cadre de Zero Trust pleinement opérationnel et efficace, il est grand temps de commencer à vérifier les faits et à dissiper les mythes qui entourent Zero Trust. Une sensibilisation et une éducation opportunes nous aident à faire des progrès considérables en matière de cybersécurité.

Source :   Top tips: 3 common Zero Trust myths debunked   by David simon